Transhumance
et surexploitation des lieux

Le Nord RCA a vu le cheptel bovin se multiplier au cours des dernières décennies. Cette nouvelle occupation de l’espace crée des conflits entre bergers transhumants et fermiers mais aussi entre la faune sauvage et le bétail pour l’accès aux pâturages et aux points d’eau. Le monde du pastoralisme n’est pas homogène et est complexe, partagé entre les bergers locaux et les bergers transhumants, qui n’ont pas les mêmes objectifs ni les mêmes intérêts. Par ailleurs, ce secteur dans le Nord RCA est très pénalisé par l’absence de capacité de contrôle de l’Etat à le gérer, dominé par une taxation informelle ne générant aucun bénéfice pour la région. Il importe de mieux comprendre et d’appréhender les pratiques et besoins des usagers pour instaurer une reprise en main de ce secteur qui serait complémentaire à la gestion des ressources naturelles. Actuellement la transhumance est une charge pour la RCA qui n’en retire aucun bénéfice.