> Maintenir l’ordre et la loi
> Soutenir des initiatives de préservation
> Travailler dans un contexte difficile d’accessibilité et de sécurité
ECOFAUNE développe une stratégie d’aménagement du territoire visant la création de pôles de développement reposant sur
Gérer
les ressources naturelles et faire appliquer la loi
ECOFAUNE se concentre sur un « noyau de biodiversité » de quelques milliers de km², noyau qu’il conviendra d’étendre progressivement en fonction des résultats engendrés par les activités de conservation.
Ceux-ci sont mesurés par une unité bio-monitoring assurant le suivi des dynamiques de populations de la faune, ainsi que des activités humaines, afin d’orienter la politique de gestion de la zone.
Un recensement aérien, un recensement pédestre et des camera traps ont permis un état des lieux de la zone et l’évaluation de l’impact du conflit armé depuis 2012 en termes de prédation sur la grande faune.
Gérer la zone n’est possible qu’avec une application de la loi. Un recrutement et une formation de surveillants pisteurs a été réalisée pour augmenter les effectifs et les capacités de contrôle, avec un suivi permanent des efforts de patrouilles pour une gestion efficace des ressources.
Ce faisant, ECOFAUNE participe à la restauration de la sécurité au Nord-RCA, avec la mise en place de système d’alerte au niveau des villages.
Contribuer
au développement du Nord RCA
ECOFAUNE a pour objectif de valoriser le capital humain, socio-organisationnel, économique et naturel de la région Nord en appuyant les initiatives de développement socioéconomique en cohérence avec les orientations de la stratégie d’aménagement du territoire.
Il s’agit par cette approche, de soutenir des activités économiques qui s’imposent comme des alternatives aux revenus procurés par le braconnage de la faune sauvage.
Cette approche constitue aussi un appui pour la ré-installation des administrations locales et pour la réaffirmation de l’Etat de droit.
Des formations de jeunes ont été délivrées pour l’apprentissage de différents métiers (secteur de la construction, mécanique, etc.). Des projets de développement filières économiques sont en cours (valorisation du karité ; appui à du petit élevage, transformation de la viande de bœuf, appui aux ZCV etc.) comme alternatives aux revenus du braconnage de la faune sauvage.
L’effectif des surveillants pisteurs a été revu à la hausse et une formation de plusieurs mois délivrée pour une lutte anti-braconnage plus adaptée et dont l’effort devient mesurable. L’objectif est de sécuriser un noyau central du parc Bamingui Bangoran et des ZCVs limitrophes, permettant une recolonisation de cet espace par les populations de grande faune.
Le monitoring écologique de la zone est assuré par le recensement aérien réalisé en avril 2017, les données collectées à partir des caméra-traps, des recensements pédestres et des patrouilles des surveillants pisteurs. Ces éléments donnent des informations aux gestionnaires de l’aire protégées permettant d’orienter les activités de gestion des zones à protéger de manière prioritaire
Le Parc National Bamingui-Bangoran abrite la dernière population de girafes du pays : un programme de conservation adapté se met en place.